Pour une majorité d’employeurs, le diplôme n’est plus un critère essentiel. Le savoir-être prend désormais le pas sur le savoir-faire à l’heure où l’entreprise doit se ré-inventer et être toujours plus agile.
Si la confiance en soi, la créativité, la curiosité, et l’intelligence relationnelle sont des qualités personnelles déterminantes dans nos vies personnelles, elle s’imposent aussi et de plus en plus dans la vie professionnelle et dans le domaine des ressources humaines.
Par opposition aux hard skills (diplômes, maîtrise des langues, compétences informatiques) qui peuvent devenir rapidement obsolètes, les compétences douces comme l’intelligence comportementale, les capacités de communication ou les aptitudes interpersonnelles sont aujourd’hui de plus en plus plébiscitées par les recruteurs et dans l’entreprise.
Une étude de Cadremploi/Michael Page sur les « Soft skills » (mai 2019) révèle que 62 % des dirigeants et cadres ayant des responsabilités managériales sont aujourd’hui prêts à recruter principalement sur les soft skills des candidats.
Dans un contexte où les métiers naissent, meurent et évoluent à grande vitesse, l’adaptabilité et la souplesse deviennent des compétences particulièrement précieuses. De même, l’esprit d’équipe, l’entente, la capacité à coopérer, c’est à dire la capacité à savoir travailler main dans la main, sont des compétences cruciales à développer pour les entreprises. Enfin, l’optimisme est aussi à renforcer chez les salariés.
Les employeurs sont majoritairement attirés par ces 3 compétences particulières :
Comme le souligne le rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi, les compétences suivantes semblent être les plus intéressantes à accompagner dans l’évolution de l’emploi :
Des savoir-être qui font toute la différence au service de l’agilité professionnelle, mais qui peuvent aussi être intéressants à valoriser dans le cadre d’une reconversion, d’une mobilité interne ou encore d’un outplacement.