Longtemps associé au concept d’intelligence, le quotient intellectuel (QI) est aujourd’hui détrôné par une approche qui a émergé dans les années 1990 grâce aux travaux des psychologues américains Peter Salovey et John D. Mayer à l’université de Yale (USA) : l’intelligence émotionnelle, que l’ont peut mesurer grâce à un QE (quotient émotionnel).
Popularisée il y a quelques années par le psychologue américain Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle se caractérise par la capacité à comprendre et maîtriser ses émotions, mais aussi celles des autres, ce qui permet de développer une intelligence plus comportementale, plus sociale et finalement plus humaine.
Bonne nouvelle : alors que le QI se stabilise vers l’âge de 20 ans, le QE peut continuer à évoluer tout au long de la vie et se cultiver durablement, de façon dynamique, à condition d’en avoir la motivation.
L’intelligence émotionnelle est un ensemble d’aptitudes émotionnelles et sociales qui établissent la façon dont
Les objectifs d’un travail sur l’intelligence émotionnelle :
Deux étapes sont nécessaires pour développer l’intelligence émotionnelle :
– la prise de conscience de son propre fonctionnement émotionnel, de l’effet que l’on produit sur les autres et des conséquences qui en découlent
– la prise de responsabilité sur la nécessité de changer, c’est à dire le fait de trouver un intérêt plus important à changer que le confort de conserver ses habitudes
Pour Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle s’exprime à travers quinze compétences émotionnelles regroupées en cinq pôles :
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